Les conneries c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer (Michel Audiard)
La première guerre mondiale... Une prostituée devenue infirmière sur le front front va usurper l'identité d'une mourante pour échanger son existence terne passée contre celle d'une nièce de femme fortunée....
Voilà, c'est tout pour le scénario qu'a pu tirer Maud Ameline de cette histoire que j'ai cru avoir vue des dizaines et des dizaines de fois sur l'usurpation d'identité... et c'est bien mince, bien trop mince, trop superficiel... On ne vibre pas du tout et c'est littéraire et c'est emphatique, soporifique.... Si c'était une ampoule incandescente, on l'appellerait "à leds, à leds"...
C'est du théâtre : ce n'est pas du cinéma ou alors pas du meilleur...
Cette histoire eut été utilisée bien plus à propos sur une scène de planches que sur un plateau de tournage... D'ailleurs celle-ci a été tournée au même endroit à Senones, où l'abbaye a été transformée pour le tournage en bijouterie, en appartement parisien bourgeois, en commissariat et même en asile psychiatrique.
Bref la réalisatrice, Aurélia Georges (1973/ ----) sévit déjà dans la mise en scène pantouflarde.
C'est sans énergie, atone, glauque... Seule Sabine Azéma donne un peu de corps à cette histoire bien terne, mollassonne, mais regarder ça jusqu'au bout est en soi un exploit que je ne renouvellerai pas... Le résultat confirme mon analyse : 52 735 spectateurs...
Arte les 22 et 28.11.2023-12.12.2023-