Sur une ile (encore !), des scientifiques japonais étudient les climat et en faisant leurs expérimentations, ils vont en fait créer des monstres, dont un certain Minizilla, que Godzilla va prendre comme fils.
Le fils de Godzilla, ou La planète des monstres dans son titre français, confirme l'infantilisation du personnage, en créant cette fois une version miniature, un peu louche d'ailleurs, qui a du mal à tirer des rayons laser, sauf quand Godzilla va lui marcher sur la queue ! Comme je le disais, c'est clairement destiné aux enfants, mais la partie consacrée aux monstres y est plus importante qu'à l'accoutumée, car Godzilla doit non seulement gérer sa nouvelle descendance, avec des scènes parfois ridicules, et une musique guillerette qui n'aide pas, et à combattre d'autres monstres crées involontairement par les humains, qui sont des sortes d'énormes mantes religieuses.
D'ailleurs, la technique est tellement à la rue que dans un plan, on aperçoit rapidement les limites du décor, qui est censé être un ciel, car bien entendu, tout est filmé dans des studios flambants neufs, tout comme les tenues des humains et de l'autochtone locale, encore une sorte de vahiné.
A date, c'est clairement le moins bon film de la série.