C’est dégradant de traiter ainsi les humains. Comme nous, comme pour eux.
Suite à un accident spatial, Leo se réveille sur une planète sibylline où les singes ont supplanté l’homme en tant qu’espèce dominante.
N’étant ni un bon film de son auteur qui ne semble pas le moins du monde concerné tellement le résultat est impersonnel, ni même tout simplement un bon film de science-fiction, Tim Burton n’a pas su reproduire l’exploit de Batman : Le Défi, c’est-à-dire transiger remarquablement avec le studio, comme quoi l’argent dénature le talent. La vacuité thématique règne dans cette œuvre. Quelle idée inepte d’avoir accordé la parole aux humains. Mark Wahlberg est comme à l’accoutumée peu expressif, voire monolithique, loin du charisme de Charlton Heston. La fin, bien que davantage similaire à celle du roman, est moins grandiose que la mouture de 1968, mais comment l’égaler ? Néanmoins, les grimages sont tellement réussis qu’on en trouverait presque Helena Bonham Carter avenante.