Hommes, Singes, même combat : survivre !
Le reboot de la planète des Singes fut un épisode fort sympathique, j'ai toujours en tête la scène où César prononce un mot pour la première fois, sa voix, très grave, m'avait impressionné. Aujourd'hui j'ai vu la suite et bah j'ai bien aimer.
Table rase des personnages de l'épisode précédent, place à de nouveaux, ceux qui ont réussi à échapper à la grippe simienne, ceux qui immunisés. L'action prenant place à San Francisco et dans une forêt non loin, on jongle entre les problèmes humains (trouver de l'électricité pour pouvoir assurer la continuité de la civilisation) et ceux que rencontrent les Singes après avoir croiser la route d'un groupe d'humains (l'un d'en eux affichant de plus en plus sa haine envers les hommes qui l'ont torturés).
César est au cœur de la tourmente, en tant que chef, il doit asseoir son autorité pour le rester, se faire obéir de son fils et éviter le conflit avec les humains. La tâche ne va vraiment pas être simple et le conflit devient inévitable. Il est intéressant de voir que dans le film, les hommes et les singes ne sont pas si différents, même chez les singes il y en a qui veulent être Calife à la place du Calife.
Le scénario ne fait que nous rappeler que dans une guerre il y a ceux qui veulent la paix pour éviter de faire plus de victimes et ceux qui ne lâche pas l'affaire avant l'extermination de l'adversaire. Dans le cas qui nous occupe, cette leçon s'applique aux singes. Koba est le bras droit de César, son fils est blessé lors d'une rencontre avec des humains, dont les singes n'avaient plus de nouvelles depuis 2 ans. Il n'en fallait pas plus pour ranimer l'esprit de vengeance des singes. Cependant César ne veut pas d'une guerre avec les humains, affaiblit et presque décimé par la grippe simienne, maladie ayant tuée une grande partie de la civilisation. César passe un accord avec les humains pour qu'ils puissent remettre en marche le barrage, seul espoir pour eux d'avoir de l'électricité et peut-être un jour recréer la civilisation.
Cependant ce cher Koba ne l'entend pas ainsi, avec quelques fidèles il attaque un dépôt militaire pour s'emparer d'armes et revenir faire un coup d'état, faisant accuser les humains de semer le trouble, tentant d'éliminer César afin de prendre le pouvoir et justifier une attaque de masse sur les humains. Koba va même jusqu'à tuer son propre fils lorsque ce dernier refuse de tuer des humains car "ce n'est pas ce que César voudrait".
Un combat particulièrement aérien contre César mettra un terme au coup d'état mais les Singes ne sont pas pour autant hors de danger, le véritable affrontement n'as pas encore eu lieu. Des militaires humains approchent de San Francisco, bien décider à en découdre, on s'en doute.
Le film se débrouille bien pour nous montrer les similitudes entre la civilisation humaine et celle des singes. Plusieurs scènes (notamment la naissance du second fils de César) sont là pour nous montrer ces ressemblances. Au milieu de toute cette violence, on trouve quand même des humains et des singes qui n'aspirent qu'à la paix, heureusement d'ailleurs car sinon les Singes ne sont plus qu'un reflet de nous-mêmes, violents, ivres de pouvoir et de domination.
En soi ce film est un bon divertissement qui remplit bien son rôle et qui continue d'explorer la mythologie de la planète des singes. Un troisième épisode n'est pas forcément indispensable mais comme ces dernières années la mode est au trilogie, pourquoi pas.