Environ 300 ans après la mort de César, les singes ont définitivement pris le pouvoir sur la Terre et les humains ont régressé à l’état sauvage. Une période trouble, durant laquelle surgit un nouveau chef tyrannique, Proximus César, alors qu’un jeune singe naïf, Noa, découvre les vestiges d’un passé dont il ne sait rien…
Le Nouveau Royaume est un excellent divertissement qui fait quand même réfléchir sur la nature de l’être humain – à travers le personnage de Mae – notamment quant à son rapport avec les animaux (bien que Proximus soit un antagoniste belliqueux, le clan de Noa vit en harmonie avec la nature sans chercher à dominer le monde). En outre, la quête du pouvoir à laquelle on assiste interroge sur la possibilité que deux espèces puissent cohabiter sur notre planète ? Car même si on n’en est pas encore à l’affrontement entre les Hommes et les primates, la guerre a déjà commencé.
En outre, ce quatrième volet est un vrai film d’aventure (avec le périple de Noa / la plupart des scènes se déroulent à l’extérieur), agrémenté de séquences dynamiques, qui relance parfaitement la franchise (j’avais été déçu par La Planète des singes – Suprématie).
Par ailleurs, la qualité des effets spéciaux est remarquable. Ceux-ci ont nettement progressé par rapport à la précédente trilogie grâce aux avancées technologiques mises au point par Weta FX pour Avatar – La Voie de l’eau dont a pu bénéficier Le Nouveau Royaume.
Enfin, bien qu’improbable, la conclusion de cet épisode (on peut parler de twist) renoue avec l'aspect spatial du roman d'origine, et ouvre le champ à toutes sortes de scénarios possibles pour la suite.