La Planète des singes - Les Origines par Spleen La Jeune
La Planète des singes. Comment passer à côté de ce film que nous avons tous en mémoire. J’ai adoré le livre et j’ai toujours un peu de mal avec ses adaptations cinématographiques. Après la déception causée par Burton, j’avais peur d’aller au cinéma mais César m’appelait. Je me suis donc rendue dans la salle obscure en me demandant si ça n’allait pas être un navet à plusieurs millions de dollars.
J’ai adoré. Je suis rarement subjuguée par un film, je sursaute rarement et je me crispe rarement en ayant peur pour un personnage d’autant plus lorsqu’il ne s’agit pas d’un véritable acteur. César, grâce aux techniques employées par Weta Digital, est tout simplement humanisé à son maximum. Nous pouvons lire tant de sentiments dans son regard coloré, sur les traits de son visage. C’en est troublant pour ne pas dire gênant car après tout, ce n’est qu’un singe. J’ai craqué ! Je me suis mise à croire en ce singe, à vouloir mener la Bataille avec lui. Le scénario était tout bonnement passionnant et on nous tient en haleine du début à la fin. Les effets techniques étaient sublimes : bien que ce soit la technologie qui parle, nous sommes face à des singes et à des décors qui s’ancrent directement dans la Réalité. En effet, il ne faut pas oublier que la science fiction prend toujours ses racines dans notre réalité. Pour moi, ce film est une franche réussite d’autant plus qu’il y a plein de clins d’œil à l’histoire de Pierre Boulle pour nous prouver que pour une fois, le cinéma ne boude pas totalement le livre. A la hauteur de mes espérances.