César est retenu captif dans une base militaire.
Je ne le répéterai jamais assez, mais les effets spéciaux concernant les singes sont très impressionnants par leur réalisme ; il est fort perturbant et paradoxal de voir autant de mansuétude et de sentiments à travers leurs yeux. Amalgame astucieux de l’Ancien Testament et des camps de concentration, le scénario est des plus fins car on y perçoit la bestialité des hommes et l’humanité des macaques. Les hommages sont pléthoriques à Full Metal Jacket (avec les inscriptions sur les casques), mais aussi à l’original (les primates sur des chevaux sur une plage et le personnage mutique de Nova). « Méchant singe » amène d’innombrables réactions et situations comiques. La photographie crépusculaire et caligineuse est somptueuse. Avec ce troisième opus, La planète des singes certifie aisément être la meilleure franchise de ces dernières années.