Arnaud Tsamère se réveille dans une prison avec Charles Aznavour qui parle espagnol. 1er jour du confinement.
Une plate-forme descend pour leur fournir pitance, puis s'enfonce dans les étages inférieurs. Pas l'ombre d'un livreur qui demande le digicode, et le Bo Bun est entamé, y'a apparemment un truc qui cloche avec les livraisons Uber Eats. Une légère crise sanitaire et ça y'est c'est le bordel. Charles Aznavour explique à Arnaud Tsamère le fonctionnement du système de livraison et du confinement. Dans une scène coupée, il lui dit qu'il faut éternuer dans le coude et ne pas oublier les pouces quand on se lave les mains, puis saute dans le vide avec son attestation.
Au fur et à mesure des développements on apprend que le système (la Administracion) est un monstre froid, que les riches se gavent, et que c'est toujours les p'tites gens qui trinquent. Comme c'est en espagnol et qu'on comprend que les politiques c'est des pourris, j'ai attendu tout le film l'apparition de Manuel Valls. En vain.
Le ruissellement est une vue de l'esprit, la solidarité aussi, l'homme est un loup pour l'homme et y'a plus de PQ au Monoprix. Comment faire pour renverser ce système compte tenu de la nature de l'homme, de l'absence d'un syndicat de détenus, et avec un Jean-Luc Mélenchon décrédibilisé par sa propre faculté à s'entourer de quiches? C'est la question politique à laquelle Arnaud Tsamère réincarné en Don Quijote des ascenseurs Otis va devoir répondre.
Divertissant mais incroyablement balourd.