Je viens de visionner La Plateforme.
Une critique anxiogène de la société à la manière de "L'enfer, c'est les autres", entre rêve et réalité où
la Merde est plus efficace que la solidarité.
Ce que les Espagnols savent si bien faire : nous montrer sans détour, avec crudité et néanmoins poésie, quelques traits de l'espèce humaine. En ces jours de confinement, voilà un film qui saura nous rappeler pourquoi à notre tour nous sommes confinés : parce que pour une minorité qui ne respecte que peu de choses, toute la société est condamnée. Et pourtant malgré cela, il y a encore des privilèges et des différences sociales
car on ne chie pas vers le haut
Rapportée au bas de la pyramide de Maslow, l'humanité se trouve réduite à se réinventer, et comme dans tout groupe humain, il y en a toujours un.e qui pense autrement, celle/celui qui va donner l'air suffisant pour que finalement tout le monde espère respirer.
C'est sans compter avec la présence de l'Administration
sans conscience
car il y a toujours une administration, anxiogène elle aussi (je ne parle pas des analogies avec les fonctionnaires, j'entends la structuration sociale avec ce Père sans lequel personne ne semble rien savoir faire), une Administration aveugle, dont les errements sont criminels.
Alors arrive
Le Messie de la Merde
qui professe que
si on parvient à nourrir tout le monde, tout le système s'effondre
Mais ce n'est pas si simple, alors qui aura le dernier (m)o(t)s ???
Bonne séance !