[Mini-critique parue dans Jelly Brain n°10 de mai 2020]
L’un des derniers-nés de la section « création originale » de Netflix, La Plateforme est auréolé d’un joli succès d’estime dans divers festivals et d’un petit buzz dès sa sortie. La simplicité et l’originalité de son concept y sont certainement pour quelque chose, et le minimalisme de l’atmosphère fonctionne parfaitement bien. Le sous-texte politique est également amené avec justesse et sans trop de lourdeur. Le protagoniste se révèle assez attachant et la tension va crescendo même si les retournements sont au final assez attendus. La froideur des décors ainsi que le principal mécanisme du récit ne sont malheureusement pas assez exploités et la fin, trop brusque, laisse un goût amer. Il eût été appréciable que le réalisateur aille plus loin dans son message, surtout avec un tel sujet.