Si on connaît un tant soit peu les Monty Python, il n’y a rien que le film nous enseigne : sketchs filmés & montés ensemble, les gags de Pataquesse ou La première folie des Monty Python (on est encore les seuls avec une traduction de titre aussi nulle / xénosceptique) ont tout de créatif mais rien de neuf qui ne soit tout juste suffisant à les sortir du petit écran & à les préparer (du moins, c’était apparemment le but) à une audience américaine. Pour donner un ordre d’idée, c’est le même genre d’absurde rocambolesque que dans le Yellow Submarine de Dunning, en moins psychédélique & plus provocateur, avec un paroxysme au culte de l’autodérision (qui souvent sauve le film du n’importe quoi).
It’s the kind of thing the English do very well. They’re so free, they
create a fantastic situation, inject a few serious home truths about
sex or pompous attitudes, then tear it down.
— La productrice (qui était américaine)
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