Dans cette critique nous allons découvrir un grand western « La prisonnière du désert ». Ce film est sorti en 1956. Il est réalisé par John Ford, un réalisateur qui roulait très bien à la sortie de ce film. Ce film a la particularité de faire écho aux questions des droits civiques aux USA qui ont émergé dans les annés 1950 à l'époque à laquelle est sorti ce film. À cette époque des millitants noirs comme Martin Luther King, Malcom X mais aussi Rosa park, ont participé à faire progresser les droits en militant contre les injustices qui étaient faites contre les noirs comme la ségrégation, le fait de séparer les noirs des blancs dans les endroits publics, comme les transports en commun, souvent en donnant les pires places aux noirs. Ce film raconte comment un soldat qui a fait la Guerre de Sécession, et un jeune homme ayant du sang amérindien, vont partir à la recherche d'une parente commune qui a été enlevé par les Comanches, une tribu amérindienne. Ce film montre de superbes paysages de l'Amérique sauvage, qu'on voit dans les séquences dans lesquelles nos protagonistes galopent. Ce film montre aussi bien ça que les relations parfois tumultueuses entre les Amérindiens et les blancs, qu'on voit dans les scènes dans lesquelles ils s'affrontent ou communiquent. Ces scènes, en plus de montrer les relations entre les Amérindiens et les blancs, montrent aussi par la même occasion la quêtes intérieure de Ethan Edwards qui cherche son identité à cause de son sang amérindien. Ce film utilise une gamme chromatique qui est ressérrée sur deux couleurs différentes, l'ocre orangé qui représente le désert américain, et le bleu azur qui représente la présence divine, souvent montrée grâce au ciel qui lui sert d'allégorie. Ces couleurs sont celles utilisées par le peintre Frédéric Remington, un peintre qui est le numéro un des peintres de la Hudson River School, un mouvement artistique pictural américain. Ce mouvement est très influencés par les grands espaces américains. Je vous recommande chaudement ce film, car il a beaucoup impacté le cinéma, surtout le cinéma américain et le Western, grâce à la maîtrise du cadrage de John Ford qui à laissé une empreinte dans le cadrage au cinéma en lui donnant plus de valeur, et à la mise en valeur des populations amérindiennes, même si les Amérindiens n'ont pas toujours le beau rôle, ils sont bien mis en valeur grâce au personnage d'Ethan par exemple, qui, même s'il vit au début dans une famille blanche, a tout de même du sang d'amérindien dans ses veines,. Le film vous laissera un souvenir poignant comme le soleil du désert, et marquant l'émotion comme la nuit désertique.