Ethan Edwards sur le chemin de la rédemption !

Il n’y a surement plus grand-chose à dire à son propos qui ne l’ait déjà été. ajoutons simplement qu’il s’agit d’un western majeur d'une extraordinaire complexité et d’une assez grande modernité.
Par la technique avec les paysages que nous connaissons désormais très bien grâce à John Ford justement, ceux impressionnants de Monument Valley grâce a la Vistavision
Servi par un score magnifique de Max Steiner, l'histoire complexe d'Ethan Edwards cet homme qui revient après huit ans passé a la guerre retrouvé son frère et sa femme.
Déjà dans le regard il s est passé quelque chose avec elle. Des gestes, des regards qui en disent long et qui nous font immédiatement penser qu’il existe plus qu’un amour fraternel entre Martha et le ‘frère prodigue’ de son époux. Sauvage, rude, intransigeant et égoïste Ethan l'est assurément.
Son amertume et sa rage proviendraient elles du fait de ne pas avoir pu épouser sa belle sœur ?
La disparition brutale de Martha enterrera à jamais nos questionnements et donc voila cette recherche vengeresse qui commence et qui va durer cinq longues années
Une histoire sauvage, rude et troublante que celle de cette magnifique et aventureuse tragédie épique qui pose dans le même temps des questionnements sur les relations interraciales, sur les liens du sang, sur l’appartenance à une communauté, sur l’avancée de la civilisation qui doit se faire au prix d’efforts et de sacrifices, la dure existence des pionniers servant à préparer un avenir plus paisible aux générations futures. Voila tout ce que ce film développe avec comme toujours un humanisme propre a Ford
John Wayne trouve ici l’un de ses rôles les plus marquants car les plus complexes