Un autre film au casting impressionnant, un autre film dont j'ignorais l'existence avant d'acheter le DVD, intriguée.
La promesse se base également sur un évènement historique et pas des moindres : le génocide arménien perpétré d'avril 1915 à juillet 1916 par l'Empire ottoman, au cours duquel les deux tiers des Arméniens qui vivait alors sur le territoire actuel de la Turquie périssent du fait de déportations, famines et massacres de grande ampleur.
Pour parvenir à faire vivre au public cet épisode horrifique, le réalisateur a décidé, lui aussi, d'avoir recours au triangle amoureux.
Contrairement à Tulip Fever, on n'est moins dans une romance stéréotypée et davantage dans le récit historique.
Ici il s'agit donc de parler d'un amour "temporel" et d'un amour passionnel, le personnage féminin étant tiraillé entre un homme à qui elle doit la vie et un autre pour lequel elle s'éprend involontairement.
Toutefois, ce n'est pas autour de cette femme (Charlotte Le Bon) que l'intrigue tourne mais plutôt autour de Mikael Boghosian, un étudiant arménien (Oscar Isaac) venu étudier la médecine en Turquie. C'est de lui que nait le conflit et c'est à travers son point de vue qu'on suit les péripéties.
Ce drame sentimental parvient à émouvoir tout en informant. Il faut savoir que La promesse est à ce jour le film le plus cher parlant du génocide arménien et le premier long métrage en lien avec cette thématique à comprendre de grandes stars à son casting comme Christian Bale et Oscar Isaac (ce qui n'est pas négligeable).
Je considère que le devoir de mémoire est nécéssaire et je suis donc toujours à l'affût de ce genre de films.
Je dois dire que celui-ci m'a agréablement surprise par sa reconstitution soignée mais souffre de quelques longueurs. Il nous rappelle cependant un épisode historique peu connu et rien que pour cela, je le recommande.