Bien que le film ait pour ambition de faire entrer le génocide arménien dans la mémoire collective, celui-ci ne relève pas pour autant du documentaire à proprement parlé. Romancé, La Promesse met en avant un triangle amoureux composé de l’étudiant en médecine Mikael Boghosian (Oscar Isaac), d’Ana Khesarian (Charlotte Le Bon), et du reporter américain Chris Myers (Christian Bale). Clairement, il ne s’agit pas là d’une preuve d’originalité dans une œuvre basée sur un événement historique. Cette ficelle scénaristique a été de nombreuses fois utilisée, par exemple dans Titanic (1997) de James Cameron. Pourquoi réitérer ? Comment justifier ce choix ? Ce type de relation mêlant sentiments et drame permet de créer une fenêtre émotionnelle supplémentaire. Elle renforce le lien et l’identification des spectateurs aux personnages. Par conséquent, ils se sentent davantage concernés par les pertes humaines rencontrées par les héros. De son côté, Mikael permet tout autant d’explorer diverses situations (villes et paysages) que Rose et Jack de visiter le paquebot de fond en comble dans le but d’étudier le naufrage. Derrière la simplicité d’une romance se cache parfois une fonction pédagogique plus poussée.
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