En anglais on dirait drama porn.
Dès le début, c'est la déchéance: le gamin qui vole, son père qui exploite des migrants, traffique des êtres humains, etc. Le tout avec une caméra qui reste en focale longue, à l'épaule, et qui vous étouffe dans quasiment chaque plan.
Ce film a été conçu comme une liste à chocher: chaque chose qui peut aller mal, go! Ce film n'est pas de l'art, c'est de l'exploitation des émotions du public masochiste qui crie au génie parce qu'il aime souffrir, ouiiiiii.
Peut-être que les frères Dardenne tentent d'imiter Ken Loach, mais bon Dieu cessez! Loach a toujours de la vie, de l'humour dans ces histoires. Tout nous fait sentir concernés tandis que chez les Dardenne, rien ne nous rapproche des personnages.