J'ai vécu.
Adaptation de l’un des plus grands romans de la littérature française de la seconde moitié du siècle dernier, La promesse de l’aube d’Eric Barbier est un beau défi pour ce qui est de rendre hommage à...
le 20 déc. 2017
27 j'aime
Divine pépite de cette fin d’année, La promesse de l’aube est d’une douceur et d’une poésie merveilleuse. Eric Barbier sublime les liens entre une mère et un fils à travers un hommage à un homme hors du commun que sa mère a construit par ses rêves.
La promesse de l’aube, adaptée du célèbre roman de Romain Gary, reste fidèle aux sentiments de l’artiste qui rend hommage à sa mère dans son livre. Eric Barbier filme une relation mère/fils peu commune et pourtant très inspirante. D’une éducation très riche à travers l’art à des rapports presque castrateurs, le duo porté par Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney est saisissant. Nina est une actrice ratée, elle projette alors tout son échec sur son fils qu’elle pousse à réussir et l’amène au plus haut pour sortir de cette vie trop modeste en Pologne. C’est avec un amour sans limite qu’elle l’élève, elle prend toutes les décisions à sa place et tient absolument à ce qu’il devienne célèbre et riche. Que ce soit par des propositions absurdes telles que tuer Hitler ou des ambitions très sérieuses (devenir président, écrivain, peintre, musicien), elle aspire au meilleur pour lui et se révèle presque tyrannique parfois pour lui faire atteindre ces grandeurs. Il est beau de voir tout cet art dans les mains d’un si jeune garçon qui s’essaie au violon ou encore à la peinture avant de trouver l’écriture. Cette éducation stricte a des côtés poétiques qui amènent beaucoup de douceur au film. Derrière un artiste, il y a souvent une femme...
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Créée
le 3 févr. 2018
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