J'ai du mal à comprendre comment cette œuvre a pu dépasser la moitié, qu'elle ne mérite déjà pas.
Même sans être le public cible, j'ai déjà su apprécier ce genre de film lourdingue et moralisateur. J'ai même pu frissonner devant certains documentaires de YA Bertrand ou de Al Gore. Donc je ne suis pas le dernier des insensibles à la cause écologique. Sauf que... Qu'avons-nous là ? Ce n'est pas un documentaire, et si c'est un film, il est mauvais.
Le jeu d'acteur est excessivement faible. Dégueulasse même. Les dialogues sont lourds, et tiennent plus d'une succession de slogans assénés à un public qui, je l'espère, sera demandeur. Car il faut dire que les spectateurs lambda, c'est à dire tous les autres, qui cherchent simplement à voir un bon film, n'y trouveront rien d'intéressant
Aucun suspens. Tout est téléphoné et facilement prévisible. Les dénouements (il y en a deux) consistent en des Deus ex Machina à peine crédibles. La seule chose qu'on se dit c'est : tout ça pour ça. C'est terrible de comprendre que vous venez de perdre autant de minutes de votre vie pour quelque chose d'aussi con, et qui aurait pu éviter bien des peines aux protagonistes. Le problème c'est qu'il n'y aurait pas eu de film. Car je le répète, il n'y a littéralement rien d'intéressant à y trouver.
Trouvez plutôt un documentaire militant sur le net ou à la télévision. Regardez Vu du Ciel, ou C'est pas Sorcier sur l'huile de palme. Mais évitez-vous de dépenser autant d'argent pour aller voir en salle quelque chose qui ne sait pas ce qu'il est ni où il va.
Témoin d'une fusillade et de l'incendie d'un village, l'activiste décidé d'alerter l'opinion publique en rentrant en France, sauf qu'on lui glisse de la drogue dans ses affaires au moment de prendre l'avion. On l'arrête, on le condamne à mort sur base de faux témoignages, pour étouffer l'affaire. Le tout bien évidemment commandité par les méchants industriels et leurs lobbyistes.
L'ambassade fait jouer ses relations mais l'état français a des parts dans la société qui exploite les palmeraies, bla bla bla.