Un surveillant de maison de repos entraine un jeune couple de pensionnaires, genre hippie, vers la mer. Ils sont poursuivis par la directrice et son mari (Alice Sapritch et Jean Carmet, plaisants en couple mal assorti).
Raymond Devos a écrit le scénario et les dialogues du film. C'est une estimable tentative de comédie, mais elle reste à l'évidence inaboutie. La comédie est bucolique et radieuse, qui fait l'éloge de la liberté et de l'amour, sur un mode parfois poétique et souvent loufoque. Au cours d'une balade pleine d'incidents plus ou moins cocasses -plutôt moins d'ailleurs- jusque la Côte d'Azur, on retrouve dans les textes de Devos son goût des mots jonglés et du non-sens.
Le scénario est faible, une simple succession de rencontres pour l'essentiel, comme de courts sketches, avec des comédiens connus. Raymond Devos tient le rôle principal, un personnages peu caractérisé et peu habité; il chaperonne un jeune couple transparent, de telle sorte que la "cavale" des trois est sans grand relief. L'humour saugrenu de l'auteur ne fait pas mouche à tous coups. La séquence la plus surprenante est l'apparition d'un duo de gendarmes motorisés absolument inattendu...