Résumé : Le vampire Lestat se réveille de son sommeil éternel pour devenir une icône du rock avec son groupe. Il gagne en popularité grâce aux légendes qui l'entourent, mais qui exposent son groupe et lui-même aux vampires qu'il découvre dans ses chansons. Jesse, une passionnée des vampires, est attirée par Lestat, qui réveille la reine des vampires afin de devenir les maîtres du monde.
Histoire : Les acteurs sont captivés par l'idée de jouer dans un film de vampires, mais ils doivent suivre un entraînement rigoureux pour maîtriser les pouvoirs d'un vampire. La production a pris la décision de combiner les prothèses en incluant des images de synthèse et des câbles, ce qui représentera la nouvelle tendance dans les films d'action. Le grand défi est de faire voler et se poser les vampires, et ça nécessite des mises au point avec les acteurs. Le programme d'entraînement avec des harnais durera 1 mois, avec une équipe importante de cascadeurs pour guider les câbles et aider les acteurs à réaliser le bon mouvement. La production mettra tout en œuvre pour prévenir les accidents pendant les cascades, alors qu'il faut plus d'une heure pour installer une prothèse imitant la morsure. Les effets spéciaux sont essentiels pour les vampires qui s'enflamment devant la reine, ainsi que pour les vibrations apparentes appelées ondulations lorsqu'ils se déplacent. Réalisé avec un budget de 35m$, il rapporte 85m$ et reçoit une nomination aux Saturn awards pour le meilleur film d'horreur.
Équipe : Réalisation de Michael Rymer, connu pour les séries Battlestar galactica et Hannibal. La production de Jorge Saralegui connu pour Livre de sang. La musique de Jonathan Davis et Richard Gibbs. Les effets d'Amy Hollywood Wixson, connu pour Shang-chi. Côté casting, Stuart Townsend, Marguerite Moreau, Aaliyah, Vincent Perez.
Avis : Une adaptation renouvelée des romans d'Anne Rice, avec l'émergence d'une nouvelle ère du vampire, mais avec des anachronismes maladroits. Le don remonte jusqu'à son origine, avec un style de série B pénible qui développe l'intrigue pour réunir les personnages de nos jours. Il est surtout évident qu'il n'y a pas de récit cohérent, ce qui rend l'ensemble peu captivant.
Critique : Les logos Warner et Village Roadshow commencent le générique en racontant l'histoire du personnage, qui se réveille dans une nouvelle époque, avec une ambiance gothique. L'intrigue démarre avec les personnages qui débutent leur carrière de chanteur dans un groupe de hard rock vampire, pour clore le long générique. L'introduction démarre par les événements concernant la vie d'une star de la musique, en découvrant la condition du personnage, en vue de l'organisation d'un concert qui convoque les autres créatures. Le format peu crédible d'une série B brutale implique un enchaînement d'éléments incohérents, avec une révélation sinistre des coutumes vampires. Un changement radical marque le début de la vie d'un autre personnage dans ses rêves, en utilisant la même formule dynamique qui rejoint le récit sur des effets médiocres. Le roman dépeint l'univers des vampires en utilisant une technique bas de gamme, en remontant le passé du personnage jusqu'aux origines de la malédiction.
Seuls les décors font l'objet d'une attention particulière, en remontant le temps pour construire la légende du personnage dès sa naissance en tant que vampire. La création de la nouvelle créature se fait dans la noirceur des ténèbres, en même temps que la découverte d'un temple qui réveille une créature sombre, pour finir l'apprentissage. L'histoire du personnage remonte dans le passé, en se déroulant à travers l'obscurité qui relie les personnages à la violence. Les détails insignifiants utilisent des facilités déconcertantes qui reviennent au début de l'histoire, dans l'organisation du concert avec un montage ridicule. L'aventure longue et peu captivante rassemble tous les mythes et personnages, avec des idées fantastiques qui se limitent à poser les bases du roman. Le film alterne entre l'intrigue et les scènes chocs, qui s'intensifient avec le retour de la reine, offrant ainsi une vision chaotique des événements. Les séquences interminables et de qualité médiocre se répètent en raison d'un manque de budget qui empêche de développer les idées de l'action.
La longue histoire tourne autour de quelques personnages sans but précis, qui se lancent dans un délire romantique absurde et raté. Une narration d'une fadeur extrême utilise des artifices de mauvais goût pour plonger la légende dans un brouillard confus, avec un ton sérieux peu approprié à ce type de récit. Le spectacle se déroule dans une atmosphère gothique qui emporte le combat dans un tourbillon d'effets de téléfilm, en déclenchant le dernier rebondissement. La longue trajectoire referme les portes des ténèbres pour accéder au dénouement, dans un dernier souffle de la légende. Les liaisons infernales qui opposent deux royaumes se dévoilent avec un final sanglant et effrayant, dans un film qui n'apporte pas grand-chose en dehors du thème, avec des acteurs médiocres et une technique de série B bas de gamme sans idées. Les images s'enchaînent sans aucune logique, pour maintenir l'intrigue dans une confusion qui ne mène à rien.
> https://youtu.be/vAr8WZTN9Sw?si=1J6qnzWL-a9_YyJr