J’avais plutôt bien aimé le premier volet que j’avais trouvé assez sombre et finalement moins enfantin qu’il n’en avait l’air. C’est avec surprise que j’ai appris que Disney sortait une véritable suite, pas un machin d’exploitation en DTV. En théorie, c’est gage de qualité. On retrouve donc nos sympathiques héros nordiques et tout va bien dans le royaume. Mais une ombre plane. Dans le passé, une effroyable erreur a été commise et le temps est venu de payer l’addition. Grâce à ses pouvoirs qu‘elle maîtrise désormais, Elsa devient super-héroïne. Mais bien sûr, les véritables héros sont les personnages secondaires. L’intrigue est assez bien fichue à défaut d’être véritablement surprenante. On est séduit par cette réalité en deux espaces-temps. Pour autant, ça reste très sage. On pourra s’agacer de l’omniprésence des fanfreluches magiques en paillettes et des courants d’air sur-matérialisés à l’écran. En dehors de ça, c’est joli. Mais ça chante. Genre beaucoup. Trop pour moi en tout cas. D’ailleurs, on ne sait quoi penser d’une des scènes chantées dont la VF fait penser à du Patriiiiiiick Bruel de la grande époque. Gag ? Second degré ? Simple mauvais goût ? Mystère … reste que ça m’a fait bien rire. On retiendra dans tout ça quelques scènes réellement drôles (Olaf qui raconte l’épisode précédent, Olaf qui chante, la demande en mariage avortée). Bref, ça casse pas trois pattes à une oie sauvage mais ça se regarde bien un dimanche après-midi quand il fait un temps pourrave dehors. C’est déjà ça.