J'aime la littérature qui dérange. Je l'ai étudiée enseignée. Je découvre désormais un cinéma qui peut déranger tout autant.
La Rivière, après Les Rebelles du Dieu Néon, Vive l'amour, du grand réalisateur Tsai Ming-Liang, nous touche encore plus profondément que les deux précédents.
C'est l'aboutissement de cette trilogie.
Toujours présents, l'eau, les corps, la dérive des personnages, la famille disloquée, perdue. La maladie métaphore de cette dislocation.
Rien n'est droit. Tout se tord..
Il reste en nous ce goût amer...
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Créée
le 18 févr. 2021
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