Walsh évoque la naissance du capitalisme américain et l'apport des richesses de l'Ouest (des mines d'argent en l'occurrence) dans la montée en puissance de l'économie américaine.

Western «économique» à n'en pas douter (je suis à deux doigts de créer une nouvelle liste), mais aussi western politique, les deux champs se confondant (bien trop souvent) aux Etats-Unis.

Les décors et les costumes ne mentent pas. A maintes reprises, on se croirait à Boston. Les tenues de ces messieurs dames sont très chics, et que dire du château que se fait construire Errol Flynn en pleine cambrousse.

Bref, on est loin de l'habituel Far-West sauvage et sanguinaire. L'Ouest, policé, est l'avenir des Etats-Unis. Scène édifiante où l'on voit le Président Ulysses S. Grant (le vainqueur de Gettysburg) en personne exhorter les propriétaires des mines à produire davantage afin d'assurer la suprématie américaine sur les autres nations.

Magnifiques scènes d'ouverture lors de la bataille de Gettysburg. Paf, d'entrée le spectateur est happé par le film, well done. Du Walsh tout craché.


PS : C'est marrant le nombre de westerns qui commencent à la fin de la guerre de Sécession. Juste une preuve de plus que la guerre civile est l'événement le plus important de l'histoire des Etats-Unis. Moi je dis, on peut tout expliquer par le western. On devrait tout expliquer par le western, pour être plus juste.

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le 13 janv. 2011

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Pruneau

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