Une banque dirigée par un philanthrope doit faire face à un évènement grave et éviter par dessus tout la faillite.
Dès La ruée, le style inimitable de Capra est déjà plus présent et mieux maîtrisé que dans La blonde platine. Le rythme du film est sans faille, les acteurs excellents, Il y a encore quelques petites erreurs mais on reconnaît tant et tant d'éléments devenus merveilleux dans les films suivants que celui-ci en fait figure de parent légitime. Tout y est déjà présent, les thèmes chers à Capra, la confiance en l'individu, la réalisation, cette manière unique de montrer, filmer une foule humaine et un des évènements les plus noirs d'un de ses films est déjà là.
Casting sans faute également, (à l'exception de Pat O'Brien, un peu étouffé par son visage bouffi), on reconnaît les précurseurs de George Bailey et de Anthony P. Kirby. J'ai eu une pensée pour Donald Meek et Edward Arnold qui auraient très bien pu endosser certains rôles mais le spectacle offert par les comédiens Walter Huston en tête est déjà plus que réjouissant, et cerise sur le gâteau, Constance Cummings est belle à croquer.