A Chicago,le couple que forment Brooke et Gary depuis plusieurs années est au bout du rouleau et se disloque.Il faut dire qu'on ne voit pas très bien ce que ces deux-là font ensemble.Lui est un gros bourrin à grande gueule,guide touristique pendant la journée,qui dès qu'il rentre à la maison se vautre sur le canapé et descend des bières en regardant du foot ou en pratiquant les jeux vidéo.Elle est cultivée et travaille dans une galerie d'art et,revenue chez elle, doit se taper toutes les taches ménagères tandis que son mec ne la calcule même plus.L'histoire classique donc,avec usure du couple et incompréhension entre les sexes pour cause d'aspirations différentes.Ce scénario peu original à la base est en sus mal développé.L'intrigue se traîne et nous montre les deux conjoints se livrant un combat qui dégénère progressivement sans que ça atteigne la folie destroy qu'on pouvait observer dans "La guerre des Rose" par exemple.On reste dans certaines limites,et le film ne décolle jamais,d'autant que l'attitude des protagonistes est stupide.Ils ne rêvent tous deux que de se rabibocher mais continuent obstinément à envenimer leurs rapports.L'absence de happy-end pourrait être un bon point,mais la conclusion mi-figue mi-raisin qui le remplace est presque pire.Il y a de ci de là quelques bonnes vannes,quelques situations amusantes,quelques personnages drôles,comme les potes de Gary ou le frère de Brooke,mais rien qui secoue suffisamment la médiocrité ambiante.La cheville ouvrière de l'entreprise est Vince Vaughn,à la fois producteur,scénariste et acteur principal.Il s'est entouré de sa bande,les acteurs Jon Favreau et Jason Bateman,ainsi que le producteur exécutif Peter Billingsley.Tous se réuniront de nouveau trois ans plus tard pour "Thérapie de couples",comédie pas plus réussie sur laquelle Billingsley occupera le poste de réalisateur.Le meilleur atout de "La rupture" reste sans doute la charmante Jennifer Aniston,dont le joli minois et les courbes affolantes augmentent considérablement l'attention du spectateur.