"L’école est comme une deuxième maison, aussi bien pour les élèves que pour les enseignants. Tous sont colocataires et forment une famille d’une certaine manière, mais cet art de vivre possède des limites lorsque la communauté de la salle des profs est amenée à douter de sa cohésion. La sérénité n’est plus et une épidémie névrotique se propage dans les enceintes d’un établissement scolaire que l’on ne quitte jamais. Une étude sociale d’une intensité dramatique redoutable !"
"Loin de la ranger dans le même tiroir que les androïdes qui récitent leurs cours par obligation, l'enseignante s’investit énormément dans sa vie de classe en stimulant ses élèves les plus passifs. L’écoute lui est donc primordiale. Ce qui n’est malheureusement pas suffisant pour la protéger d’une kleptomanie ambiante, qui vire à une épidémie de démence. La dissection des relations de pouvoir se met alors en place. Carla Nowak est prise en étau entre sa bienveillance à l’égard de ses élèves et un sentiment d’injustice qui l’isole de ses collègues. [...] Loups et moutons sont logés à la même enseigne, dorment dans le même enclos, échangent les rôles au besoin, c’est une hallucination collective qui s’abat dans ce collège, véritable microcosme du monde extérieur."
"La Salle des Profs redouble d’efficacité dans ses séquences les plus explosives, dignes d’un thriller psychologique. Le dilemme moral au centre du débat nous garde en alerte et nous implique de plus en plus dans une étude sociale où l’on pourrait se reconnaître, où l’on a déjà été confronté à cette intensité saugrenue, authentique et malaisante."
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