Vu que les résumés sont assez feutrés, je décide donc d’en narrer davantage : un maraudage est commis par la secrétaire de l’administration à un professeur, mais c’est ici que tout dérape notamment avec son fils.
Les distributeurs étrennent en donnant accès à un film de ce cinéaste, car pour les autres, il fallait se contenter de les visionner sur Arte. À partir d’un larcin qui aurait pu être bénin, Ilker Çatak construit un thriller retors. Le métrage aborde frontalement la xénophobie larvée dans une Allemagne toujours sensible à cette problématique, la délation ou encore plus généralement du collapsus d’un système. Une héroïne pour laquelle on éprouve des sentiments manichéens qui deviennent plus nuancés graduellement se trouve démunie dans la scène finale.