À partir d'un lieu unique - le collège - une prof de math idéaliste se retrouve au coeur de la tourmente, suite à des petits larcins dans la salle des profs.
De ce postulat simpliste en apparence, on est emporté par ce thriller anxiogène. Sa mise en scène d'une précision chirurgicale, nous perturbe par ce qui se joue le plus souvent en contrechamp, et un format 4/3 de l'image qui permet de renforcer la sensation d'oppression. Le tout renforcé par des acteurs criant de vérité.
C'est sur le fond que le film frappe fort.
Racisme latent, dilemne moral, petites hypocrisies du quotidien, on est constamment bousculés sur nos postures éthiques, quand elles se heurtent à la complexité de l'humain.
Et bien sûr quand la rumeur, la viralité des contrevérités l'emporte, elle détruit tout.