La Saveur de la pastèque par jule
Ce film et moi c'est une histoire qui a commencé sur la table basse de l'appartement familial ; j'avais douze ans et j'étais fasciné par la double page de télérama sur un film à propos de pastèque, et duquel mes hormones mâles bouillonnantes de nouveauté ne pouvaient nier la classification "interdit aux moins de 16 ans"...
Trois ans plus tard, 1 heure du matin dans le canapé-lit de la chambre d'amis de mes grands-parents, je zappe sur Arte, et je tombe sur la scène centrale, la fille, les jambes écartées (c'est ma testostérone qui parle), et la demi-pastèque, étrange sexe qui devient une évidence, et ce type qui s'oublie, et tout ça s'arrête, on n'y pense plus, on chante tous ensemble.
Ce qui est frappant dans ce film c'est que tout est une évidence. Tout est à sa place, même si tout est n'importe quoi. En fait, tout est à sa place parce que c'est n'importe quoi. On bande, on rit, on danse, on chante. Et puis, à la fin, on pense, parce qu'on a pas le choix.
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