Alors que j'adore Eternal Sunshine of the Spotless Mind, cet autre film du même réalisateur m'a laissé indifférente, voire m'énerve même sur certains points.
Le film est très original dans le sens où il lie les techniques de prises de vue réelles et de stop motion. Le jeu des acteurs correspond également assez bien aux personnages qu'ils représentent.
Mais pourquoi lui donner cette note alors ?
Pour plusieurs raisons : tout d'abord j'ai eu beaucoup de mal avec la longueur du film. Passé 1h de visionnage, on tourne en boucle sur le scénario. J'ai même du passer certaines scènes pour aller directement voir les 5 dernières minutes du film...
Enfin, deuxième hic (d'ailleurs le plus important à mon sens) : la représentation des femmes dans ce film. Aïe aïe aïe, pauvre Stéphane qui se fait rejeter par sa voisine alors qu'ils avaient partagé tant de choses ensemble ! Mais attendez ! Il se fait aussi rejeter par l'amie de sa voisine qui flirte avec d'autres hommes que son compagnon, pour mieux se moquer d'eux ensuite ! Et que dire de la représentation des hommes, qui ne s'intéressent qu'au sexe...
Enfin, on remarque que le personnage principal a une maladie psychique, qui lui fait notamment mélanger la réalité à ses rêves. Je n'ai vraiment, mais vraiment pas aimé la représentation de sa maladie dans ce film, et la façon dont ce dernier traite et caricature le personnage principal.
Ou alors je n'ai pas du tout compris le film. En tout cas, je ne le regarderai pas une 2e fois. À fuir !