Voici une oeuvre qui est au mieux un thriller très moyen, au pire un très mauvais film d'angoisse. Le problème étant qu'il essaie toujours de se positionner au milieu.
Ce n'est pas le scénario sans intérêt, cousu de fil blanc, plat et faussement terne qui fera passer la pilule (qui l'eût cru ?).

Les films aussi plats, on les regarde en se disant qu'il y a un twist à prévoir. C'est donc logiquement ce que j'ai fait en découvrant cette chienlit.
Le problème, c'est quand on découvre le twist après 30 minutes, avec une perche si grande qu'elle traverse l'écran et te chatouille le nez.

Alors on se retrouve dans cette position désagréable, à essayer d'oublier ce qu'on s'est dit, se répétant qu'avec un peu de chance on s'est trompé, et que le but du film était précisemment de nous mener sur cette fausse piste.
Et soudainement, là, le désespoir.
Tu finis le film et tu réalises qu'un film aussi plat, bourré d'angoisse de supermarché convenue et totalement superficielle, ne te proposera même pas une fin décente.

Superficielle est le mot. Car ce qui m'aura le plus dérangé, c'est pas tant de m'être fait chier. Je me suis déjà fait chier devant plein de films, mais je ne leur colle pas un 2. Faut qu'en plus on fasse quelque chose de moche.

Dans ce film, le procédé honteux, c'est ces scènes "paranormales" intercalées entre chaque "passage clé" de l'intrigue. Jusque dans les menus du DVD. C'est même pas les "scare jumps" du pauvre, avec l'héroïne qui ouvre une porte et ça fait "BOUH", c'est pire que ça.
Car dès le premier passage, ce qui choque, c'est qu'ils ne sont destinés qu'aux spectateurs. Personne ne les voit dans le film. Au mieux, certaines scènes peuvent laisser entendre que les protagonistes ont rêvés de ces trucs chelous, mais c'est avant tout le film qui crie très fort "HEY JE SUIS UN FILM ET JE COMPTE TE FAIRE PEUR ! S'IL TE PLAIT, SOIT ANGOISSÉ".
Qu'on ne vienne pas m'expliquer qu'il y a une deuxième lecture de ces passages, tout le monde l'a vu. J'aime l'idée de symboles créant un parallèlisme avec l'histoire. Si on fait au moins l'effort de l'intégrer intelligemment dans son film. Ici, il aurait aussi bien pu rajouter des sur-sous-titres pour expliquer ses métaphores, niveau immerssion c'est le même résultat.

Il n'y a pas de "peur par empathie", d'authentiques situations paranormales. Mais on te servira quand même des scènes cheloues avec du son saturé, parce que c'est dans le cahier des charges. Tout, absolument tout est artificiel. Pauvre.

La secte sans nom est donc un film chiant, mal foutu, anti immersif, proposant un twist creux ne créant rien d'autre qu'un soulagement. Parce qu'enfin, c'est fini. Merci.
xUMi
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le 12 sept. 2012

Modifiée

le 12 sept. 2012

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xUMi

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