La Stratégie Ender par Roland Comte
Dans un avenir relativement lointain, l'espèce humaine est en guerre contre la seule espèce extra-terrestre connue : les Doryphores, des êtres intelligents s’apparentant, par leur forme et leur mode de vie, aux insectes.
Les deux espèces maîtrisent la technologie du voyage dans l’espace mais elles buttent contre les lois de la physique relativiste. À la suite d'une invasion avortée des extra-terrestres, l'Humanité découvre le moyen de communiquer instantanément d'un bout à l'autre de la galaxie. Les armes entre les uns et les autres ne sont pas égales. En effet, le nombre de Doryphores, implantés dans plus de 80 systèmes de la galaxie, excède de très loin celui des Humains mais ces derniers détiennent des technologies inconnues des envahisseurs.
Pour tenter de renverser l'avantage, une école de guerre spatiale forme des enfants à devenir des officiers émérites. Dans la société de la Stratégie d'Ender, les familles ne sont pas autorisées à avoir plus de deux enfants. Exceptionnellement, alors que les deux enfants supérieurement intelligents de la famille Wiggin ont été rejetés lors des tests de sélection, les autorités programment la naissance d'un troisième: Andrew, surnommé Ender (en anglais « ender » signifie "le dernier, celui qui termine (les choses)").
Ender est enrôlé dans l'école de guerre et gravit les échelons avec une rapidité stupéfiante. Peu à peu, une stratégie de la dernière chance se met en place autour d’Ender sans qu'il en ait conscience. Croyant s'entraîner sur un simulateur de combats spatiaux, il ignore qu'il commande en fait une armée réelle lancée à l'assaut de la planète des Doryphores. C'est donc sans scrupules, comme dans un jeu-vidéo, qu'il sacrifie ses vaisseaux et les équipages lorsque la stratégie l'impose. Acculé lors de la dernière bataille, qui parait impossible à gagner, il décide de "tricher" dans le but de mettre fin à sa formation et, en annihilant les ennemis et en sacrifiant une grande partie des humains, il donne la victoire finale à l'humanité, anéantissant par là même une espèce entière.
Je suis allé voir ce film pour l'acteur Asa Butterfield que j'avais déjà remarqué dans la série Merlin (où il jouait le rôle d'un enfant druide) mais surtout pour son rôle dans le superbe film Hugo Cabret.
J'ai été déçu par cette adaptation brouillonne du roman déjà difficile d'Orson Scott Card. Un film qui ne laisse pas un grand souvenir.