Paul Grimault mélange ici les prises de vues réelles et les dessins animés. Les prises réelles sont en fait un prétexte pour expliquer de manière sommaire à des enfants une partie de son œuvre. Cela n'a pas de grand intérêt, hormis le fait de percevoir une certaine nostalgie dans son œuvre.
Comme lorsque le film se termine, il éteint la machine, prend son manteau, met son écharpe et son béret
Et je retiens aussi la phrase:
-c'est quoi la guerre ?
- une connerie !
Pour son œuvre aimée, elle est présentée dans les parties animées, car il s'agit ici tout bonnement d'une rétrospective de certains courts métrages (9) du réalisateur, que je vais aborder.
1) Le Marchand de notes (1942):
Ah oui, c'est sympa, mais on voit pas tout le film, et finalement on ne retient pas grand chose vu que l'histoire est simple et le noir et blanc est un peu trop hermétique à mon gout.
2) Les Passagers de la Grande Ourse (1941):
Encore une fois, le noir et blanc et l'histoire simple rende ce moment ennuyant.
3) L'Épouvantail (1942):
La merveille du film, c'est drôle, c'est dynamique,on dirait une histoire à la Tex Avery. C'est beau et on s'attache au personnage de l'épouvantail, sans oublier une grande composition musicale dans le style suspens et un final drôle et "moral".
4) Le Voleur de paratonnerres (1944):
Un de ceux qui m'a le moins plus en couleur, le héros semble méchant en plus, et l'histoire n'est pas vraiment construite.
5) La Flûte magique (1946):
C'est certes poétique avec des beaux passages à la flute, mais c'est pas non plus enivrant, c'est même ennuyant par moment.
6) Le Diamant (1970):
L'image est d'une beauté incroyable, l'histoire est sombre de part son méchant, la musique est belle, on passe un moment relativement bon.
7) Le fou du roi (1987):
Ici c'est une courte séquence inédite, le choix graphique est original, on dirait des décors de carte de tarot, c'est sympa, mais trop court.
8) Le Chien mélomane (1973):
ici le choix graphique on dirait des brouillons, mais j'aime beaucoup. Et l'histoire est intéressante, même si c'est un peu redonnant avec le court métrage n°5.
9) Le Petit Soldat (1947):
On conclue ce film avec une belle histoire (qui est l'adaptation d'un conte d'Andersen: Le Stoïque Soldat de plomb), même si ça manque de liant et une magnifique musique, mais le problème est que c'est trop court...
... et c'est d'ailleurs le problème de ce films les court métrages sont trop court, et ça manque de liant entre eux pour créer une œuvre marquante, et en plus le soucis et que c'est souvent ennuyeux.