Je m'attaque là à l'un de mes plus grands coups de coeur de tout les temps.
Dans ma course au Ghibli, je suis tombé par hasard sur cette dernière sortie, un film qui semblait se distinguer de tous les autres par sa forme déjà, mais aussi par son contenu - au vu du synopsis, moi qui ai horreur des bande-annonces. Après quelques recherche, je compris que ce film était en effet une exception dans la filmographie du studio. Pour la première fois, un film était considéré comme "Ghibli" sans pour autant sortir de la patte de Miyazaki, Takata. Au contraire, il s'agit là de Michael Dudok de Wit, réalisateur de courts métrages d'animation qui s'est vu proposer une offre de long-métrage avec le studio japonais. Adepte du muet, son film s'inscri dans cette tendance, ne comportant aucune parole durant l'entiéreté du long-métrage.
Pour autant, ce muet se fait au service d'une cause extrêment importante : la poésie.
En effet, si les paroles sont inexistantes cela à un effet non négligeable, celui de se concentrer, bon sur les visuels déjà, mais surtout sur la musique. Et elle est parfaitement adaptée a chaque situation. Notamment celle du rêve qui pour moi reste l'une des plus belles scène du cinéma.
Le style de l'animation est aussi très intéressant, le même utilisé que pour ses courts métrages mais aux antipodes de l'habitude de Ghibli. Comme si l'animation était faite de grains de sable (parfaitement adapté au film) avec des expressions faciales marquées malgré des yeux très sobres.
Ce film est une pépite. Foncez