Sur une petite ile au nord de l'Ecosse, et difficilement accessible pour les pêcheurs, deux d'entre eux font la découverte de trois adolescents assassinés, mais une jeune femme va avoir le temps d'en tuer un (de pêcheur) avant d'être maitrisée. Apparemment, il est question de rites et meurtres sataniques sur cette ile pas comme les autres.
Dans les années 1970, le cinéma fantastique anglais devait s'écarter du modèle de la Hammer afin de conquérir une autre audience, en particulier américaine. Et pour cela, la solution la plus trouvée est l'érotisme, avec une ile qui semble exhaler les désirs des hommes et des hommes, dont les galipettes sont légion. Mais ce qui est amusant, c'est que la censure étant encore légion, on peut filmer la poitrine des demoiselles, voire leurs fesses, mais pas question de filmer le postérieur des messieurs, dont la mise en scène fait des acrobaties pour cacher cette lune que je ne saurais voir, en particulier par la présence d'objets au premier plan. C'est aussi un film dont l'atmosphère est ce qu'il y a de plus réussi, avec cette brume permanente, avec un seul point lumineux qui est ce phare, et qui pourrait peut-être cacher un monstre mais aussi des trésors... Mais pour cela, il va falloir faire abstraction d'une seconde partie molle au possible, où le duo sexe + violence (avec pas mal de sang) finit par lasser, en plus de proposer des acteurs vraiment pas bons.
Néanmoins, La tour du diable fait fi d'un budget semble-il serré, mais ça ne suffit pas...