La Tour prends garde
Film de cape et d'épée de G Lampin avec Jean Marais sur un scénario de Denys de la Patellière. Le film date de 1958 et est antérieur à toute la série des films de Hunnebelle avec Jean Marais (le...
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le 8 janv. 2021
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Film de cape et d'épée de G Lampin avec Jean Marais sur un scénario de Denys de la Patellière. Le film date de 1958 et est antérieur à toute la série des films de Hunnebelle avec Jean Marais (le capitan, le bossu, les mystères de paris, etc...) qui couvrent les années 60.
Le scénario démarre sur un épisode de la guerre de sept ans entre une coalition anglo-turque-autrichienne contre une coalition franco-bavaroise qui tient plus du jeu que de la guerre. Au final c'est une guerre (en chambre dite aussi en dentelles) entre Marie-Thérèse d'Autriche (la mère de Marie-Antoinette...) et le roi Louis XV. Autant dire, qu'on est entre gens de bonne compagnie, qui en sont à piquer le drapeau de l'autre, histoire de se moquer de lui ...
Une troupe de comédiens venus distraire cette pauvre armée engluée dans le conflit avec Jean Marais comme ménestrel arrive. Mais voilà-t-y pas que Jean Marais se retrouve impliqué malencontreusement entre tous ces personnages pour ensuite braver mille et mille dangers.
Le film démarre plutôt bien avec des scènes plutôt cocasses sur les deux armées qui s'observent et dont on se demande bien si les belligérants savent pourquoi ils sont là.
"Faites dire à Marie-Thérèse qu'elle se taise un peu" dira Louis XV que le bruit du canon autrichien dérange pendant la représentation théâtrale...
La deuxième partie du film est beaucoup plus banale avec un Jean Marais virevoltant, défenseur de la veuve et de l'orpheline, luttant contre les félons. Pas de risque de "spoiler" le film en affirmant haut et fort que tout se terminera très bien pour l'orpheline et Jean Marais.
Le film me semble dans cette deuxième partie un peu poussif et nettement bien moins enlevé que les films de Hunnebelle (le maître du genre) qui vont suivre avec Jean Marais mais même ceux antérieurs (Cadet Rousselle, les trois mousquetaires).
Et ce n'est pas dû à Jean Marais qui ne se ménage pas et qui est toujours sur la brèche, sans filet comme d'habitude. Je me demande donc si le réalisateur et le scénariste n'ont pas trop misé sur Jean Marais qui n'a pas d'adversaire à sa taille, diminuant ainsi l'intérêt que le spectateur pourrait trouver.
En effet, face à Jean Marais, il n'y a pas beaucoup de grosses pointures hormis un truculent Dalban en chef de police et un amusant Marcel Pérès en inspecteur de police. Je pense qu'il aurait fallu une actrice de premier plan pour le rôle de Toinon et un acteur à plus forte personnalité pour le rôle du traitre Pérouge et surtout que le scénario gonfle un peu ces personnages de façon à équilibrer le poids des acteurs et augmenter la part de suspense. On en revient toujours au soin à apporter aux seconds rôles.
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le 8 janv. 2021
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le 8 janv. 2021
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