"Salauds de pauvres !"
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Jean Gabin, Bourvil, deux immenses pointures du cinéma français collaborant pour la première fois ensemble dans un film et on peut dire que c'est pour les deux, l'un de leur meilleur film. La traversée de Paris est un film de Claude Autant-Lara, inspiré de la nouvelle de Marcel Aymé est un véritable chef d'oeuvre que je ne me lasse jamais de regardé.
Bon, on est en 1942, l'année que beaucoup de films prennent lorsqu'une histoire se déroule durant l'Occupation (bon, ok on s'en fout), on suit Marcel Martin, un ancien chauffeur de taxi qui fait du marché noir et lorsque son ami est arreter par la police, il va demander à quelqu'un rencontrer dans un bar, Grandgil lui demandant surtout car Martin pense que Grandgil faisait des avances à sa femme. Les 2, vont alors entamé cette traversée enrichit avec des dialogues aux petits oignons et quelques petites péripéties, et la relation entre les deux personnages est vraiment particulière, parlons donc des interprètes.
Jean Gabin est il besoin de le présenter, bonsoir non, il tient le role de Grandgil, un artiste peintre censé etre bien plus jeune si on se réfère à la nouvelle, mais on s'en fout, le personnage lui va comme un gant, franchement, il a quelques scènes de colère qui sortent un petit peu du Gabin habituel, le patriarche bougon qu'il sera dans bien des films et bon après Gabin je ne l'ai jamais vu mauvais, si il avait tout de suite fait l'unanimité pour ce qui est d'interprété Grandgil, pour le personnage de Martin, ça à été plus compliqué.
Car avant de penser à Bourvil, le réalisateur pense à Bernard Blier qui sera finalement écarté, pour laissé la place à Bourvil, ce qui va d'ailleurs énormément aider ce dernier, et étant lassé de l'image de gentil paysan qui l'a fait connaitre ce film à en quelque sorte était, une chance inoui pour Bourvil. Il campe admirablement ce role, si l'image qu'on retiens de Bourvil est celle du naif, se faisant défoncer sa 2CV par de Funès dans le Corniaud, il ne faut pas oublier à quel point il était douer dans un registre plus dramatique.
D'ailleurs en parlant de, de Funès meme si il à un role très secondaire on peut dire que c'est sa première apparition importante au cinéma, étant alors habitué à des roles très anecdotiques, ce film va énormément l'aider, bon au niveau du personnage de Jambier, il est bien, de Funès étant déjà habitué aux personnages de crapule.
Il y a deux scènes plus connues, que les autres la scène de Jambier ou Gabin se met à hurlé "JAMBIER, JAMBIER, JAMBIER " une scène faisant partit des plus cultes du cinéma français, et la deuxième c'est la scène ou Gabin dit "Salauds de pauvres" une scène ou ce dernier est vraiment odieux avec les patrons et les clients, je trouve d'ailleurs que Gabin signe ici une des meilleures performances de sa carrière, ça change de ses personnages de patriarche qu'il va beaucoup utilisé à l'avenir.
Le duo Gabin Bourvil fonctionne très bien, on sent qu'une vraie amitié s'est crée entre les deux hommes, ils collaboreront une deuxième fois dans les Misérables mais la traversée de Paris, c'est le seul film ou ils sont que tout les deux en haut de l'affiche, sinon le seul défaut que je peut souligner c'est que le film est un peu court ne durant qu'un peu plus de 1H20, mais bon après on s'en fout, et que dire sur ce film si ce n'est que le rythme est parfait aucun vrai temps mort, ce film est un véritable chef d'oeuvre que je ne peut vous invitez à redécouvrir.
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Créée
le 11 mai 2024
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