En pleine occupation allemande de Paris, le brave Bourvil s’en sort comme il peut en enchaînant de petites missions dans illégalité, en rapport avec le marché noir. Une nuit, il va faire équipe avec Jean Gabin, un inconnu rencontré le soir même, pour acheminer de la viande de porc d’un bout à l’autre de la capitale.
En portant chacun deux lourdes valises, ils vont devoir éviter les contrôles de police, et faire avec les chiens de rue affamés qui les suivent..
Au fur et à mesure, on se rend compte que Jean Gabin n’est pas un badaud comme les autres. Il n’a pas sa langue dans sa poche, et lorsqu’il en a l’occasion, il règle ses comptes avec la France qui va mal : les commerçants qui profitent du marché au noir pour s’enrichir (Louis de Funès est Jambier), ceux qui sont prêt à collaborer pour ne pas risquer de perdre leur commerce, ou les « pauvres » qui ne disent rien et baissent la tête..
Une belle épopée en tout cas, avec des règlements de comptes succulents.
Le talent des acteurs Gabin et Bourvil saute aux yeux dans ce film.
Un film qui mérite le coup d’œil.

critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2014/12/12/la-traversee-de-paris/
aldanjack

Écrit par

Critique lue 333 fois

1

D'autres avis sur La Traversée de Paris

La Traversée de Paris
SBoisse
8

"Salauds de pauvres !"

La traversée de Paris est une tromperie, un film-piège. La présence au générique de trois monstres sacrés des comédies, Jean Gabin (Grandgil), Bourvil (Marcel Martin) et Louis de Funès ; qui...

le 6 janv. 2017

69 j'aime

12

La Traversée de Paris
socrate
7

Du lard et des cochons : le Glaude au temps des rats !

« Dans chaque Français y a un cochon qui sommeille ». Ca tombe bien, parce que le cochon se fait plutôt rare, durant l’Occupation. Pas d’inquiétude, Jambier est là, pour vous servir, Jambier, rue...

le 14 nov. 2014

42 j'aime

5

La Traversée de Paris
Jackal
9

Salauds de pauvres !!!

Marcel, un chauffeur de taxi au chômage du fait du rationnement d'essence, se reconvertit en passeur de denrées pour le marché noir, et doit transporter de la viande de cochon la nuit à travers...

le 8 avr. 2011

37 j'aime

3

Du même critique

Les Gazelles
aldanjack
7

qui n'a jamais envisagé de tout plaquer ?

Une affiche teintée de rose et 5 filles sur l'affiche : La cible est clairement identifiée : les femmes. L'héroïne se lance dans la grande aventure du célibat, une expérience avec des hauts et des...

le 12 mars 2014

12 j'aime

Le Discours d'un roi
aldanjack
8

La critique d'une orthophoniste : osez bégayer !

Dès les premières minutes du film, le sujet est posé : tiens, un homme qui a du mal à parler. Je dirais même qu’il bégaie. Tiens, ce n’est pas comme si je venais de terminer ma journée...

le 14 févr. 2011

10 j'aime

2

Terre des ours
aldanjack
6

Ce film m'a donné envie de sushis

Très gros casting sur ce film avec des acteurs très investis. D'abord l'ours brun rachitique, qui pour les besoins du personnage s'est privé de nourriture pour rentrer dans le rôle de l'ours qui sort...

le 24 févr. 2014

9 j'aime