Si le cinéma soviétique pendant des décennies a souvent été obligé de fermer les yeux sur la misère, les échecs sociétaux et humains produits, il semble souvent que le cinéma russe aujourd'hui réponde par un excès inverse qui est de ne voir que la crasse, le désespoir, la misérable vie de la campagne (au détriment de l'homme qui y vit).
Peremirie se sauve par des personnages qui tentent de passer la tête hors de l'eau, de retrouver une noblesse dans l'exercice de leur profession, dans leur rapport avec les autres ou de trouver une simple femme.. pas toujours avec succès.
Direction d'acteurs relativement authentique, en comparaison du niveau actuel de la production russe mais qui reste floue.
Première partie assez belle, amitié Quasimodo-Egor, désespoir noble. Deux dernières parties moins pointues. Proche du misérabilisme.