La Vache et le Prisonnier par Ciné Water
Ce que j'adore chez Henri Verneuil c'est que ses films ne peuvent prendre que du charme avec l'âge. Ce que j'aime aussi c'est que j'ai pu le voir étant enfant et si je n'irai pas jusqu'à dire qu'il m'a éduqué, il a indéniablement du participer au personnage que je suis. La vache et le prisonnier c'est un des films que j'adorais voir et revoir, bien plus qu'un Disney.
Plus tard et encore aujourd'hui c'est un des films que je me remets quand j'ai un petit coup de blues ou un besoin de remise en question.
Y a des films comme ça dont vous êtes heureux de pouvoir autant les adorer dans l'enfance qu'à l'âge adulte sans vous faire du mal en vous rendant compte que c'était mauvais ou du moins que vos goûts changent.
La vache et le prisonnier est bien plus qu'un film de guerre, ce n'en est de toute façon pas un. Le langage de ce film est intemporel, il parle de la liberté comme un Taxi pour Tobrouk me parle de l'amitié.
Fernandel est comme il est, à la fois drôle et touchant.
Attention à ne pas oublier le second personnage principal, Marguerite excellente dans son rôle de composition.
ps : il s'agit du premier long métrage français à avoir été colorisé en mai 1990. Je suis né en avril, c'est marrant, mais moi la colorisation je m'en fiche, il est bien plus sublime en noir et blanc.
C'est beau le noir et blanc, vous ne trouvez pas ?