Beaucoup d'ambition et très peu d'intérêt au final...
L'idée n'est pas mauvaise, insppirée de la vraie histoire d'une expérience sociologique.
Cependant, le film reste (très) mauvais du point de vue esthétique, et c'est ce qui nous intéresse, le cinéma étant une forme d'art et non un outil à la disposition des sociologues, de comptoir, qui plus est.
- Premier reproche : Absence totale d'intérêt cinématographique, du début à la fin, vide total d'ingéniosité, d'originalité, de goût. Ici, c'est donc une critique de la forme du film.
- Second reproche : Les personnages clichés et leurs relations, toutes moins bien écrites que les autres.
- Troisième reproche : La caricature de la réalité des choses, qui omet bien des détails et précisions importantes. Ainsi, la seule raison d'aimer les régimes totalitaires seraient le sentiment d'appartenance ? Ou en tout cas serait-ce la seule raison qui mènerait à la mort d'innocents ?
On le sait pourtant bien, le sentiment d'appartenance est loin d'être le seul facteur d'adhésion à un groupe extrêmiste.
- Quatrième reproche : Alors comme ça les élèves ont oublié du jour au lendemain que cela n'était qu'un exercice dont le but était de copier le fonctionnement d'un parti comme le NSDAP ? Pas très futée cette classe ! Le réalisateur prend donc pour des cons son public mais également ses personnages...
- Cinquième reproche : Le projet de faire un "film choc" qui échoue.
En effet, la fin du film a pour but de marquer, choquer le public, mais, en réalité, elle est si absurde et ridicule qu'elle ne provoque que rire et incompréhension.
En bref, un film catastrophe comme on en fait peu, et si on ajoute à ça la VF et les intrigues amoureuses secondaires dignes d'une serie américaine pourrie, le bilan n'est pas glorieux.