The Valley of Gwangi mêle avec bonheur le genre du western et du fantastique. Et nous assistons ainsi à une chasse au lasso de dinosaure par une bande de cowboys dans une vallée du Mexique, inconnue des hommes jusque-là ! Le dinosaure, Gwangi, est capturé, exhibé dans un show américain à l’époque où Buffalo Bill mettait en scène l’Amérique et construisait sa légende. Bien entendu la bête s’échappe et sème la terreur autour d’elle.
La bête est diabolisée par les Gitans qui voit en elle le « malin » qui maudit ceux qui ont affaire à elle. Or, la finale se déroule dans une cathédrale où les gens se sont réfugiés et c’est là que la bête périra dans les flammes conférant ainsi une touche spirituelle à ce combat. Car dans cet incendie c’est non seulement la bête qui périt mais aussi les rêves de fortune et de gloire qu’elle avait engendrés bien malgré elle !
La musique de Jerome Moross est excellente. Tout en étant tout à fait dans le style des western elle comporte une touche fantaisiste adaptée à ce film fantastique.
Gwangi est animé par Harry Harryhausen. Je ne trouve pas que ce soit la meilleure de ses réalisations, mais le Gwangi est tout de même réussi. D’autres bêtes préhistoriques sont animées au cours de ce western fantastique et en particulier un cheval miniature absolument craquant !
Un western fantastique tout à fait inattendu et original, cadeau du grand Ray Harryhausen qui aura touché à des styles différents durant sa longue carrière !