Cet unique film de BRANDO derrière la caméra est d'une force lyrique implacable. Même si l'histoire est claire du début à la fin. On passe souvent d'un espace temps de l'histoire à un autre à la recherche de la vengeance au final. La dramaturgie se fait sentir au bout de 20 minutes et le personnage central "Rio" alterne entre le bon, la brute et le truand mais le magnétisme de M.B. fait le reste. Peu conventionnel à l'époque, ce western de 1961 trouve une force dans l'interprétation de ses acteurs, de sa photographie et sa narration, et suit une trame introspective, tragique et contemplative. Finalement, "La Vengeance aux deux visages" restera comme "Brando" : une énigme de la vie à l'image de "Brando".