Alors que l'on pourrait s'attendre à une critique sociale plus pointue au vu des sujets montrés dans le film, on se retrouve à regarder une espèce de chimère de sujets non traités et clichés au possible devant laquelle on se marre franchement ( et c'est tout au crédit du film). Que ce soit le monde de la finance incarné par un Fianso en roue libre digne des meilleurs podcasts d'Oussama Amar qui cite du Napoléon en tenue d'escrime ou l'armée avec Dany Boon bis (le violeur repenti qui en y pensant deux minutes c'est rendu compte que non le viol c'est pas sympa) etl'espèce de compound-caserne, on comprend finalement pas grand chose. Le récit met en place un monde et des personnages saugrenus avec des sabots de la taille de l'Amérique du sud. La combinaison des dialogues abyssaux avec une direction d'acteurs douteuse crée des moments de joutes verbales digne des meilleurs influenceurs sigma-nation assez risible.
Le meilleur moyen d'en profiter c'est de l'aborder comme une comédie absurde avec des dialogues lunaires autour de l'amour de l'argent et de planètes lointaines, à regarder sous influence. En fin de compte on se marre bien quand même.