Je suis femme
Premièrement, le film est inspiré d’une affaire retentissante des années 1950 : celle de Pauline Dubuisson. Mais cette fois ci, Pauline est remplacée par un personnage fictif : celui de Dominique,...
Par
le 20 oct. 2017
54 j'aime
5
Dur de départager les meilleurs films de Clouzot, quand on parle du plus grand réalisateur de l'histoire du cinéma. Ce qui est sûr c'est que La vérité est l'un de ses meilleurs à égalité avec les autres. Donc un des meilleurs films de l'histoire du cinéma tout court...
Le portrait de la société des années 50/60 est édifiant, et le regard porté sur les femmes tout autant. Clouzot fait preuve de sa misanthropie légendaire et s'en donne à cœur joie en filmant l'indignation feinte, l'hypocrisie, le cynisme ou la bêtise des uns et des autres.
Dommage que le film n'ait pas remporté l'Oscar du meilleur film étranger pour lequel il était nommé. Un regret plus fort : le fait que le succès du film est contraint la vraie Pauline Dubuisson à l'exil, la conduisant de fil en aiguille vers sa mort, alors qu'au moment de la sortie du film, elle n'aspirait qu'à l'anonymat.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films d'Henri-Georges Clouzot
Créée
le 6 mai 2024
Critique lue 8 fois
D'autres avis sur La Vérité
Premièrement, le film est inspiré d’une affaire retentissante des années 1950 : celle de Pauline Dubuisson. Mais cette fois ci, Pauline est remplacée par un personnage fictif : celui de Dominique,...
Par
le 20 oct. 2017
54 j'aime
5
Alors voilà, passons sur les détails de l'histoire, c'est le procès de Dominique, qui a tué son amant, et le synopsis fera ça très bien ; c'est donc un film de tribunal et de flash-back, j'imagine...
Par
le 21 août 2012
37 j'aime
1960, République française. Mais ça pourrait aussi bien être la France de Pétain, comme celle vue dans "le Corbeau". Un pays de rats, de vieillards haineux, médiocres, déterminés à tuer dans l'œuf...
Par
le 9 oct. 2018
36 j'aime
1
Du même critique
Les deux premiers Mad Max envisageaient le déclin d'un monde. C'était certes excessif, mais après tout, ça semblait plausible, et c'était même brillant. Mais George Miller se crashe tristement...
le 23 mai 2024
6 j'aime
C'est pas moi est plaisant à regarder, les images et le son sont joliment travaillés. Et en 40 minutes, on n'a pas le temps de s'ennuyer. A peine commencé, c'est déjà fini... Abracadabra !Maintenant,...
le 16 juin 2024
5 j'aime
La sélection du festival de Cannes a régulièrement un parfum de provocation. C'est d'ailleurs aussi pour ça qu'on l'aime... Car elle dépasse le cadre du cinéma compassé et académique. Mais cette...
le 6 nov. 2024
4 j'aime