Sorti en 1996, la vérité si je mens est le premier volet d'une trilogie (voire quadrilogie si l'on compte le préquel sorti récemment) qui était à l'époque assez novatrice, pour devenir aujourd'hui une saga qui ne pose plus qu'une seule question : « quand est ce qu'on arrête la catastrophe » ?
L'idée de base était d'adapter le roman rock casher, plutôt sérieux, qui parlait des séfarades vu par les ashkénazes. Après l'échec de l'adaptation, l'idée de parler des juifs et des clichés qui demeurent à leur encontre, reste et le film voit alors le jour.
Si certains clichés sont un peu trop appuyés à mon goût, on ne peut que saluer le travail scénaristique, qui nous donne une histoire attachante, bien écrite et un humour globalement bien dosé à quelques exceptions près.
La technique n'a rien d'exceptionnel, mais pour ce genre de film, l'important n'est pas là.
Ce premier volet restera le plus gros succès de la saga (il n'est que deuxième en terme d'entrée mais son petit budget lui offre un rapport largement plus avantageux), il restera aussi aux yeux de beaucoup (et aux miens) le film le plus réussi tant pas son écriture que par le message qu'il a voulu offrir aux spectateurs.