Dans les cités de Stains, la vie n'est pas toujours facile et il n'en faut pas beaucoup pour être tenté par l'argent rapide des trafics. Entre les petits deals, les coups de mous et les coups durs, entre le collège et les petits boulots, Adama tente de trouver sa route et d'aider sa mère.
Je n'aurai pas grand chose à vous dire sur La vie en grand que j'ai vraiment bien aimé. Même si Mathieu Vadepied reste à la surface de son sujet, j'ai trouvé trouvé très agréable la neutralité et la distance raisonnable qu'il est parvenu à conserver face à l'histoire que raconte son film. Jamais il ne juge les actions d'Adama, jamais il ne tente d'influer sur notre opinion. Avec un cinéma simple et juste, il nous propose la vision d'une certaine réalité, sans filtre ni déformation.
Certains pourront certainement trouver reproche à faire cette distance et au léger manque d'empathie qu'elle entraîne. Mais dans une période où nous nous en remettons bien trop facilement aux clichés, j'ai véritablement considéré cette légèreté de point de vue comme un point positif.
Classé ici parmi les drames, La vie en grand est une tranche de vie filmée en simplicité et sans exagération qui s'est révélée être une agréable surprise aujourd'hui.