La Vie rêvée de Walter Mitty par cityhunternicky
La Vie rêvée de Walter Mitty nous parle d’un développeur de négatifs qui rêve sa vie au lieu de la vivre.
Walter Mitty tire sa force du caractère frustrant de la vie quotidienne de chacun, vie monotone qui l’empêche de voyager et de faire des choses extraordinaires. Ce dernier point est important car la définition de l’ordinaire est assez peu dissociée de la vie de tous les jours, renforçant une idée que l’on ne peut se satisfaire de ce qu’on a à portée de main (l’herbe étant toujours plus verte chez le voisin). Mais malgré ce petit point négatif, cette recherche de sensations fortes va être bien remplie.
Les paysages d’Islande et de l’Himalaya ont de fort le fait qu’ils sont grandioses et puissants, renforçant notre petitesse face aux éléments et à la nature. De quoi voyager dans l’esprit pour le spectateur, de donner envie de découvrir le monde et ses beautés également. Il est amusant alors de constater que l’aspect exceptionnel du voyage devient comme normal, ordinaire, renforçant encore l’impression de facilité d’avoir une vie extraordinaire. Avec à la clé, la réalisation de ses rêves.
Voilà un peu ce que je reproche au film, de jouer sur la facilité même si il montre de superbes choses. Le duo ben Stiller et Kristen Wiig fonctionne pas mal dans leur relation maladroite, même si elle est au finale assez secondaire et peu crédible. Les acteurs jouent bien, mais la magie se situe ailleurs. Avec un Sean penn assez anecdotique dans ses apparitions, l’histoire se limitera à quelques rencontres amusantes et une petite morale finale aussi attendue que pas crédible.
La Vie rêvée de Walter Mitty appelle à franchir ses limites pour découvrir le monde et les autres.