Stop dreaming, start living :
Walter Mitty est un employé de bureau du journal « Life ». Simple et modeste, il ne connait aucune extravagance et parvient à s’échapper de sa réalité monotone que par ses rêves. Confronté à des difficultés dans sa vie professionnelle, il va devoir agir dans la vraie vie et réaliser ses rêves les plus fous. Joué et réalisé par le sympathique Ben Stiller, ce film au croisement des genres (comédie, drame, aventure...) nous séduit tant par sa légèreté que par son originalité.
Un personnage de rêveur touchant :
L’acteur/réalisateur Ben Stiller nous a souvent habitué à ses rôles d’ahuries dans des comédies. Beaucoup plus subtil dans La vie rêvée de Walter Mitty, il nous intrigue par un jeu tout en finesse. Oscillant entre humour et émotion, il livre avant tout une prestation humaine. Pour que la satisfaction soit complète, il est soutenu au casting par la pétillante Kristen Wiig et le charismatique Sean Penn (qui se fait attendre, quasi Arlésien, dont on parle beaucoup mais que l’on voit très peu).
Les rêves de Mitty permettent au spectateur de s’évader :
Le film explore les limites entre rêve et réalité. Ses évasions, plus inventives les unes que les autres, lui permettent de s’échapper d’une réalité grisonnante. On suit l’évolution d’un homme : c’est poussé par son travail qu’il passera à l’acte pour se construire dans un voyage initiatique. Un film plein de vie, bourré d’imagination suppléé par une imagerie vivante et une bande originale rythmée (par des artistes tels qu’Of Monster and Men, groupe Islandais – logique quand on sait que ses voyages le portent jusqu’en Islande).
Leger, vrai, évasif, vous l’aurez comprit, les adjectifs ne manquent pas pour définir ce joyeux moment de cinéma. Un film créatif et sans prétention dont on ressort revigoré, chapeau Ben Stiller.
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