Alors là... gros coup de cœur pour ce film. J'ai même failli lui mettre neuf. Vous savez quoi ? Ma notation n'est pas définitive, je vais y réfléchir. Pourtant, je n'étais pas sure d'aimer, ni même d'avoir envie de le voir. Le synospis ne me branchait pas plus que ça. Ben Stiller ? Je me méfie toujours un peu. Kirsten Wigg ? Aussi. Shirley McLaine ? Plus un gage de qualité depuis l'adaptation sur grand écran de Ma Sorcière Bien-aimée. Mais bon, au vu des bonnes notes de mes chers éclaireurs, la curiosité l'a emporté... me faisant une très belle surprise, il faut bien l'avouer.

Voilà un sacré film, qui, au-delà de belles images, donne une belle leçon de vie. Il donne envie de dépasser ses propres limites, de vivre ses rêves, de bouger ses fesses en somme. Je l'ai trouvé particulièrement inspirant. Une rêveuse comme moi ne peut que s'y retrouver. Alors oui, ce n'est pas hyper réaliste (même pas du tout), et on peut dire ce qu'on veut, que c'est très américain, très bien pensant, plein de bons sentiments et un peu fleur bleue, je n'y peux rien, je suis tombée dans le piège. Je le revendique, je suis vendue à la mièvrerie américaine, et je me fous du réalisme.

Je voulais aussi dire un mot sur Sean Penn... On ne le voit pas beaucoup, si on ne compte pas les photographies sur lesquelles on l'aperçoit dans le bureau de Walter, mais quand il apparaît à l'écran, quel rôle ! Tout en finesse, il éclaire son environnement. Il incarne ce photographe sensible et humble, avec finesse et pudeur. Mention spéciale au véritable photographe aussi, car certaines images sont vraiment splendides, notamment (et je n'aurais jamais cru dire ça d'une photo de Ben Stiller), le fameux négatif numéro 25. Mince, ça m'a donné les larmes aux yeux.

Je ne parle pas de la bande-son, qui est parfaite. Mention spéciale à « Wake up » d'Arcarde Fire, qui accompagne parfaitement le film, et qui me donne des frissons. L'interprétation de Major Tom était très mignonne quant à elle.

Et aussi, parce que je me devais de le signaler, et de remercier ce film qui nous prouve que le célèbre volcan Eyjafjallajökull n'est pas seulement bon à inspirer des comédies françaises douteuse à des acteurs grossiers.

Titre de la critique : citation de Walt Disney.

P.S. : J'ai envie de faire du slogan de Life ma nouvelle devise.

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le 24 mars 2014

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